Le sexe et la mort: deux questions essentielles ?
Notre actualité, à côté de tous les
discours économiques et politiques, nous les expose, nous les balance. Dans la
semaine du 12 au 18 janvier 2014,
deux évènements ont fait le scandale et questionnent notre microcosme français,
nous provoquent.
- " l’infidélité" de notre Président de la République.
o Il
s’est révélé avoir une « affair » comme disent les américains, avec
une maîtresse, alors que notre première dame officielle est dite avoir voulu se
suicider et …et… Le monde «moral» se déchaine pour bien rappeler les chaines. Je
considère surtout la gaminerie des mensonges et comportements infantiles de notre
homme pris la main dans le sac! Nous proclamons un monde de fidélité souvent camouflé derrière des mensonges. Pitoyable. Nous n’avons toujours pas atteint l’art danseur de
la vie dans nos relations. Au-delà
de cette incartade présidentielle, commune en somme, (plus de 50% des
français paraît-il ont une « affair») se profile surtout la
question de notre rapport au sexe et la question de la place du sexe, entre porno et idéalisé ! en plus c’est soi disant du privé ! en tout cas un
« privé » qui la plupart du temps bouleverse, secoue et intéresse. Que resterait-il du cinéma et des romans si tout le monde était fidèle!
-
La mort refusée, par la justice, à ce jeune de 36 ans,
hémiplégique et dans le coma après un accident.
o Ses
proches se déchirent sur le fait de le maintenir en vie coute que coute ou le
laisser mourir. A cette occasion j’ai cru comprendre qu’en France, lorsqu’on
arrêtait l’acharnement thérapeutique cela consiste à débrancher les machines et
également donc à ne plus nourrir ou faire boire la personne jusqu’à
ce que mort s’en suive. Notre « non acharnement thérapeutique »
consisterait à laisser « crever » la personne! Notre médecine
(je ne parle pas individuellement de médecins) n’a comme solution que de se
retirer de la chambre de l’agonisant et laisser la soi disant nature
agir ! alors qu’il y a moyen d’accompagner l’endormissement de la
personne, au delà des souffrances ! J’ai saisi la différence entre laisser
mourir, en réalité « laisser crever », ou faire mourir ou plutôt
accompagner le passage par la mort. Au delà de cette réalité douloureuse se
pose essentiellement la question de notre non prise en compte occidentale de la
mort, elle est fuie et évacuée. Pourtant,
mourir est le seul événement
certain pour chacun d’entre nous.
Ces deux réalités dans nos vies, sexe et
mort, nous les vivons et les affrontons, tôt ou tard. Je suis par études et surtout engagements de vie pour une fidélité par la vérité échangée et une mort qui se vit! Pour une vie sexuelle libre et franche, pour
un accompagnement des personnes qui partent.
Vive le sexe et vive la mort : les deux nous emmènent
« au-delà » !
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