A 70 ans, une vie de nomade et pionnier... + des recherches et études + une volonté d'engagement dans la vie pour les 30 prochaines années, car j'ai décidé, "soixante huitard" de finaliser le changement de notre village le Monde... je veux exprimer ce qui me met en rage pour aller de l'avant....
mardi 30 décembre 2014
L’esprit de Noël et l’entraide existent…
Alors que déjà pendant une demi heure, je
suivais scrupuleusement la procédure, après nous être mis en sécurité avec
toutes les voitures qui nous doublaient, un jeune s’est arrêté et nous a proposé son aide! Et cette aide fut très efficace :
il s’avèrera qu’il est gendarme, motard et qu’il fait parti de la garde
présidentielle.vendredi 26 décembre 2014
Noël ?
Indécence insupportable.
Ces jours–ci en regardant la télé, miroir de notre société, à travers films et publicités, s’étalait l’indécence de notre société de consommation.
- Noël la bouffe, toujours et encore plus de bouffe… Jésus tu as foiré !
toi qui diras quand tu seras un peu plus grand : "l’homme ne vit pas que de
pain…"
- Noël la frime, car il faut se
vêtir, apparaître, éblouir,… là aussi Jésus aurais-tu foiré, toi, qui
t’attaqueras à tous ceux qui friment, à commencer par le clergé de
l’époque !
- Noël le pouvoir, car il faut régner et dominer et posséder ! aurais-tu
aussi échoué sur ce point, toi qui choisiras le service ?
Cette société qui fête Noël partout n’a rien compris à Noël
Indécence provocatrice
- Je ne participe pas à cette
folie commerciale : depuis de nombreuses années je ne fais pas de cadeaux
d’objets, je veille à donner du temps et de ma disponibilité.
Tous les ans Noël me provoque, et me stimule pour bâtir un humain nouveau :
- Les veilles de Noël, j’allais véhiculer les anciens pour les emmener aux fêtes
organisées pour eux, je faisais le taxi, quasiment toute la nuit !
- Et le jour de Noël, avec mes 3 enfants, nous allions dans les hôpitaux,
apporter des cadeaux et chocolats, à 2 ou 3 malades et personnes âgées qui
n’avaient pas eu de visites ! D’ailleurs le pourrions nous encore, les
enfants ne seraient-ils pas aujourd’hui interdits au nom de la santé !!!!
Noël toujours présent, pourtant, je veux en témoigner par ce texte et par ma pensée en me joignant
- aux gestes, nombreux, de tous ceux de «bonne volonté » qui agiront
pour les autres et les plus déshérités
- à tous ces enfants du monde, démunis et dans les rues
- à ces mères et femmes bafouées
- à tous ceux qui n’ont que des « étables » pour se loger
Noël provocation et rappel qu’un autre monde doit être construit, ne laissons pas les marchands, frimeurs et assoiffés de fric nous dominer.
mardi 21 janvier 2014
Le sexe et la mort: 2 questions essentielles.
Le sexe et la mort: deux questions essentielles ?
Notre actualité, à côté de tous les
discours économiques et politiques, nous les expose, nous les balance. Dans la
semaine du 12 au 18 janvier 2014,
deux évènements ont fait le scandale et questionnent notre microcosme français,
nous provoquent.
- " l’infidélité" de notre Président de la République.
o Il
s’est révélé avoir une « affair » comme disent les américains, avec
une maîtresse, alors que notre première dame officielle est dite avoir voulu se
suicider et …et… Le monde «moral» se déchaine pour bien rappeler les chaines. Je
considère surtout la gaminerie des mensonges et comportements infantiles de notre
homme pris la main dans le sac! Nous proclamons un monde de fidélité souvent camouflé derrière des mensonges. Pitoyable. Nous n’avons toujours pas atteint l’art danseur de
la vie dans nos relations. Au-delà
de cette incartade présidentielle, commune en somme, (plus de 50% des
français paraît-il ont une « affair») se profile surtout la
question de notre rapport au sexe et la question de la place du sexe, entre porno et idéalisé ! en plus c’est soi disant du privé ! en tout cas un
« privé » qui la plupart du temps bouleverse, secoue et intéresse. Que resterait-il du cinéma et des romans si tout le monde était fidèle!
-
La mort refusée, par la justice, à ce jeune de 36 ans,
hémiplégique et dans le coma après un accident.
o Ses
proches se déchirent sur le fait de le maintenir en vie coute que coute ou le
laisser mourir. A cette occasion j’ai cru comprendre qu’en France, lorsqu’on
arrêtait l’acharnement thérapeutique cela consiste à débrancher les machines et
également donc à ne plus nourrir ou faire boire la personne jusqu’à
ce que mort s’en suive. Notre « non acharnement thérapeutique »
consisterait à laisser « crever » la personne! Notre médecine
(je ne parle pas individuellement de médecins) n’a comme solution que de se
retirer de la chambre de l’agonisant et laisser la soi disant nature
agir ! alors qu’il y a moyen d’accompagner l’endormissement de la
personne, au delà des souffrances ! J’ai saisi la différence entre laisser
mourir, en réalité « laisser crever », ou faire mourir ou plutôt
accompagner le passage par la mort. Au delà de cette réalité douloureuse se
pose essentiellement la question de notre non prise en compte occidentale de la
mort, elle est fuie et évacuée. Pourtant,
mourir est le seul événement
certain pour chacun d’entre nous.
Ces deux réalités dans nos vies, sexe et
mort, nous les vivons et les affrontons, tôt ou tard. Je suis par études et surtout engagements de vie pour une fidélité par la vérité échangée et une mort qui se vit! Pour une vie sexuelle libre et franche, pour
un accompagnement des personnes qui partent.
Vive le sexe et vive la mort : les deux nous emmènent
« au-delà » !
mercredi 23 octobre 2013
Sage en Rage: Le "mucem": reflet de marseille actuel, à savoir l...
Sage en Rage: Le "mucem": reflet de marseille actuel, à savoir l...: J'ai voulu voir le Mucem... vu que l'architecte sur la "arte 7" avait fait une émission splendide vantant ce lieu et les a...
Le "mucem": reflet de marseille actuel, à savoir la frime et le n'importe quoi!
J'ai voulu voir le Mucem... vu que l'architecte sur la "arte 7" avait fait une émission splendide vantant ce lieu et les artisans de marseille...: "frime": tout dans la gueule! marseille la frime!
Pour vous en convaincre, allez voir... il est vrai que la dentelle qui l'entoure est belle, mais n'entrez pas plus loin. Vous entrez, l'entrée officielle, dans un lieu de chantier, les gravas et la poussière se sentent et se voient, c'est un "chantier" et c'est l'entrée de ce qui doit être le fleuron de marseille... il est vrai que marseille c'est le chantier!
Si vous allez plus loin, effectivement cà continue à être le chantier..; des câbles qui trainent et pendouillent, des cordes encore accrochées ... le matériel, on dirait et pour le béton et le bois, de la qualité bas de gamme (le fric a du passer dans les poches des maffieux!) ... çà ira bien comme çà! marseille quoi! (j'écris par choix marseille avec une minuscule, elle ne mérite aujourd'hui que la petitesse.)
Toutefois, la passerelle, un peu étroite pour le nombre de personnes, mais passons, vous emmène au FORT SAINT JEAN, (tout en majuscule!) construit en 1660 par Louis XIV... là OUI, OUI, çà c'est de la belle OEUVRE! ...
(N.B. je reconnais, je n'ai pas visité les expos, et sans doute est-ce l'endroit où sont exposées des oeuvres importantes, mais je choisis de voir ces oeuvres dans des lieux qui les exaltent... comme la VIEILLE CHARITE à Marseille, construite à partir de 1671...
Qu'est devenu Marseille ??????
Pour vous en convaincre, allez voir... il est vrai que la dentelle qui l'entoure est belle, mais n'entrez pas plus loin. Vous entrez, l'entrée officielle, dans un lieu de chantier, les gravas et la poussière se sentent et se voient, c'est un "chantier" et c'est l'entrée de ce qui doit être le fleuron de marseille... il est vrai que marseille c'est le chantier!
Si vous allez plus loin, effectivement cà continue à être le chantier..; des câbles qui trainent et pendouillent, des cordes encore accrochées ... le matériel, on dirait et pour le béton et le bois, de la qualité bas de gamme (le fric a du passer dans les poches des maffieux!) ... çà ira bien comme çà! marseille quoi! (j'écris par choix marseille avec une minuscule, elle ne mérite aujourd'hui que la petitesse.)
Toutefois, la passerelle, un peu étroite pour le nombre de personnes, mais passons, vous emmène au FORT SAINT JEAN, (tout en majuscule!) construit en 1660 par Louis XIV... là OUI, OUI, çà c'est de la belle OEUVRE! ...
(N.B. je reconnais, je n'ai pas visité les expos, et sans doute est-ce l'endroit où sont exposées des oeuvres importantes, mais je choisis de voir ces oeuvres dans des lieux qui les exaltent... comme la VIEILLE CHARITE à Marseille, construite à partir de 1671...
Qu'est devenu Marseille ??????
vendredi 6 septembre 2013
Sage en Rage: Les "Oradour sur Glane" actuels...et multiples...a...
Sage en Rage: Les "Oradour sur Glane" actuels...et multiples...a...: Irritant ... (euphémisme) Très irritant, ces embrassades entre les présidents Hollande et Gauck, étreintes déplacées sur un passé et des r...
jeudi 5 septembre 2013
Les "Oradour sur Glane" actuels...et multiples...avec les victimes aujourd'hui
Irritant... (euphémisme)
Très irritant, ces embrassades entre les présidents Hollande et Gauck, étreintes déplacées sur un passé et des ruines alors que le présent urge avec les ruines actuelles. J'aurais vraiment préféré que nos politiques utilisent cette journée pour créer le rapprochement franco allemand sur le plan économique, de la culture et de l'action politique en Europe et dans le monde et pas sur ce passé très ambigu... où souvent l'un seul des points de vue est exposé, en l'occurrence, là, celui des français "martyrs" ....alors que des Oradour sur Glane il y en eut de multiples et perpétrés par les vainqueurs... mais il est vrai que l'histoire est racontée par les vainqueurs: les autres sont les méchants!
Irritant et enrageant...
Quand on voit que celui qui a fait visiter ce lieu était l'un des rescapés certes mais avec une vision étroite, "française". Il a d'ailleurs été condamné par la justice pour avoir parlé des "soit disant" "malgré nous". Ce "soit disant" montre sa limite intellectuelle, son idiotie... Beaucoup d'autres ont souffert de la guerre et n'en ont pas fait leur fond de commerce... et il lui faut vraiment élargir sa vision sur les "malgré nous". Il semblait sous entendre que les jeunes qui se sont fait enrôler auraient du refuser... j'aurais voulu le voir quand, pour fruits de sa désertion, on était fusillé ou ses parents déportés: dans le village de Ballersdorf, où est né mon père, Charles Boloronus et Charles Wiest, 2 cousins ont été fusillés:ouvrir: monument aux morts Ballersdorf
et j'ai également connu, cet autre cousin, que nous appelions "Charlot", il était à Oradour sur Glane, un "malgré nous" alsacien, un menuisier, incorporé de force et mis chez les SS non par choix mais parce qu'en 43, il fallait combler les vides... il nous racontait toujours qu'à Oradour, il a essayé d'avertir les personnes mais qu' il ne parlait pas français. Affabulation peut être, reconstruction du passé, peut-être... mais en France aurait-on oublié les milices pro allemandes? Il est vrai, qu'à partir du 6 juin 44, tous les français, si exemplaires, étaient tous résistants!
Et des Oradour sur glane, c'est la Syrie aujourd'hui... 110 000 morts déjà! dont quelques enfants! et c'est ....et c'est.... alors en avant et laissons les vieilles bernes enterrer les morts, nous, occupons nous des vivants.
Pour conclure, simplement rappeler que mon grand père, Alphonse Boloronus, a changé 6 fois de nationalité: français, puis allemand avec envoi en chine pour la guerre des boxers sous l'uniforme prussien, puis français, puis allemand, puis français..."malgré lui", on ne lui a pas demandé son avis!
et mon père,Joseph Boloronus, né allemand en 1908, à l'âge de 10 ans on lui annonce qu'il est français et qu'à l'école maintenant il faut parler une langue que ni son père ni sa mère ne parlent! en 1939 il est enrôlé comme soldat français en 40, comme tous les français il fuit les armées allemandes qui déferlent, il est fait prisonnier dans l'Yonne, mis en camp de concentration et libéré considéré allemand. Lui a eu "de la chance", ayant un métier sensible, il restera dans ses foyers, mais ses camarades seront enrôlé de force dans la Wechmacht, puis envoyé sur le front russe, fait prisonnier par les russes... la plupart des alsaciens, sans avoir rien demandé, malgré eux, ont fait tous les camps, toutes les prisons et en revenant en France, honte à la france, ils seront traités de traitres!... alors oui, nous sommes alsaciens, mais surtout européens et maintenant d'un village qui s'appelle le monde. peu de français dans leurs limites mentales et leurs crispations ne comprennent cela! Il y a longtemps que nous les Alsaciens sommes Européens et du Monde.
Lecture complémentaire instructive, pour ceux qui ne se contentent pas des idées toutes faites! :
C'est dans le Sud de l'Alsace, plus près de la Suisse, que l'incorporation de force rencontra l'opposition la plus violente. Fuir par les Vosges était risqué, puisqu'au-delà on se retrouvait en territoire occupé où les Allemands pouvaient encore agir, alors qu'une fois la frontière suisse franchie, on était à l'abri. Dès le 7 juillet 1942, avant l'annonce de sa décision, le Gauleiter Wagner avait déjà pris une ordonnance contre ce qu'il appelait « l'émigration illégale hors d'Alsace ». « Les biens des évadés », annonçait-on, « seront confisqués et leurs parents et ceux qui vivent avec eux seront transplantés en Allemagne ! » Mais cela n'empêcha pas des fuites, puisque le 16 septembre 1942 il institua le long de la frontière suisse une zone interdite (Sperrbezirk) de trois kilomètres, élargie encore le 10 décembre suivant.]
monument aux morts de Ballersdorf
Très irritant, ces embrassades entre les présidents Hollande et Gauck, étreintes déplacées sur un passé et des ruines alors que le présent urge avec les ruines actuelles. J'aurais vraiment préféré que nos politiques utilisent cette journée pour créer le rapprochement franco allemand sur le plan économique, de la culture et de l'action politique en Europe et dans le monde et pas sur ce passé très ambigu... où souvent l'un seul des points de vue est exposé, en l'occurrence, là, celui des français "martyrs" ....alors que des Oradour sur Glane il y en eut de multiples et perpétrés par les vainqueurs... mais il est vrai que l'histoire est racontée par les vainqueurs: les autres sont les méchants!
Irritant et enrageant...
Quand on voit que celui qui a fait visiter ce lieu était l'un des rescapés certes mais avec une vision étroite, "française". Il a d'ailleurs été condamné par la justice pour avoir parlé des "soit disant" "malgré nous". Ce "soit disant" montre sa limite intellectuelle, son idiotie... Beaucoup d'autres ont souffert de la guerre et n'en ont pas fait leur fond de commerce... et il lui faut vraiment élargir sa vision sur les "malgré nous". Il semblait sous entendre que les jeunes qui se sont fait enrôler auraient du refuser... j'aurais voulu le voir quand, pour fruits de sa désertion, on était fusillé ou ses parents déportés: dans le village de Ballersdorf, où est né mon père, Charles Boloronus et Charles Wiest, 2 cousins ont été fusillés:ouvrir: monument aux morts Ballersdorf
et j'ai également connu, cet autre cousin, que nous appelions "Charlot", il était à Oradour sur Glane, un "malgré nous" alsacien, un menuisier, incorporé de force et mis chez les SS non par choix mais parce qu'en 43, il fallait combler les vides... il nous racontait toujours qu'à Oradour, il a essayé d'avertir les personnes mais qu' il ne parlait pas français. Affabulation peut être, reconstruction du passé, peut-être... mais en France aurait-on oublié les milices pro allemandes? Il est vrai, qu'à partir du 6 juin 44, tous les français, si exemplaires, étaient tous résistants!
Et des Oradour sur glane, c'est la Syrie aujourd'hui... 110 000 morts déjà! dont quelques enfants! et c'est ....et c'est.... alors en avant et laissons les vieilles bernes enterrer les morts, nous, occupons nous des vivants.
Pour conclure, simplement rappeler que mon grand père, Alphonse Boloronus, a changé 6 fois de nationalité: français, puis allemand avec envoi en chine pour la guerre des boxers sous l'uniforme prussien, puis français, puis allemand, puis français..."malgré lui", on ne lui a pas demandé son avis!
et mon père,Joseph Boloronus, né allemand en 1908, à l'âge de 10 ans on lui annonce qu'il est français et qu'à l'école maintenant il faut parler une langue que ni son père ni sa mère ne parlent! en 1939 il est enrôlé comme soldat français en 40, comme tous les français il fuit les armées allemandes qui déferlent, il est fait prisonnier dans l'Yonne, mis en camp de concentration et libéré considéré allemand. Lui a eu "de la chance", ayant un métier sensible, il restera dans ses foyers, mais ses camarades seront enrôlé de force dans la Wechmacht, puis envoyé sur le front russe, fait prisonnier par les russes... la plupart des alsaciens, sans avoir rien demandé, malgré eux, ont fait tous les camps, toutes les prisons et en revenant en France, honte à la france, ils seront traités de traitres!... alors oui, nous sommes alsaciens, mais surtout européens et maintenant d'un village qui s'appelle le monde. peu de français dans leurs limites mentales et leurs crispations ne comprennent cela! Il y a longtemps que nous les Alsaciens sommes Européens et du Monde.
Lecture complémentaire instructive, pour ceux qui ne se contentent pas des idées toutes faites! :
C'est dans le Sud de l'Alsace, plus près de la Suisse, que l'incorporation de force rencontra l'opposition la plus violente. Fuir par les Vosges était risqué, puisqu'au-delà on se retrouvait en territoire occupé où les Allemands pouvaient encore agir, alors qu'une fois la frontière suisse franchie, on était à l'abri. Dès le 7 juillet 1942, avant l'annonce de sa décision, le Gauleiter Wagner avait déjà pris une ordonnance contre ce qu'il appelait « l'émigration illégale hors d'Alsace ». « Les biens des évadés », annonçait-on, « seront confisqués et leurs parents et ceux qui vivent avec eux seront transplantés en Allemagne ! » Mais cela n'empêcha pas des fuites, puisque le 16 septembre 1942 il institua le long de la frontière suisse une zone interdite (Sperrbezirk) de trois kilomètres, élargie encore le 10 décembre suivant.]
Après la bataille de Stalingrad et l'incorporation de nouvelles classes le 31 janvier 1943, le mouvement d'évasion s'intensifie et, le 10 février 1943, ce sont cent quatre-vingt deux réfractaires qui arrivent à passer en Suisse. Le lendemain quatre-vingt six autres les suivent. Mais ces désertions exaspèrent les Allemands qui redoublent de vigilance et, le surlendemain, un groupe de dix neuf jeunes gens, partis pour la plupart de Ballersdorf, se heurte à des gardes-frontières entre Bisel et Seppois-le-Bas, des coups de feu sont échangés au cours desquels un policier allemand est tué. Trois jeunes qui sont pris sont immédiatement fusillés. Les autres s'enfuient, mais sont arrêtés chez eux dès le lendemain. Treize d'entre eux sont fusillés le 16 février au camp de concentration de Natzwiller-Struthof après un jugement sommaire. Un autre les suivra un peu plus tard. Il n'y aura en définitive qu'un seul survivant qui aura réussi à se cacher, puis à passer en Suisse. Dès le 15 février, toutes les familles des fusillés furent incarcérées au camp de Vorbruck-Schirmeck, puis, plus tard, transplantées en Allemagne comme travailleurs forcés.
monument aux morts de Ballersdorf
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