Vive le fric.

La rapacité humaine, toujours plus d’argent, était, pour moi, indécemment présente lors de ces évènements récents d’agressions de Charlie  …. ainsi :

• -       la cérémonie de deuil présidé par François Hollande, au commissariat central de Paris je la regardais sur BFM TV. Pendant toute cette cérémonie, sur le côté droit en bas de l’écran défilait le chiffrage de la bourse : la bourse augmentait ! augmentait ! les guerres et conflits enrichissent ! On aurait pu se passer de cet affichage !
• -       pendant toute cette période où nous étions sur la télévision, la publicité n’a jamais été aussi présente ! on nous vendait bagnoles, bouffe pour chiens et chats, parfums pour bimbos idiotes, etc !  la décence aurait demandé de faire une trêve des pub ! Il faut continuer à enrichir les riches et accroitre les inégalités…

Pendant que certains défilaient en espérance pour ne pas écrire illusion d’égalité et de respect: 

• -       folie autour de « Charlie » alors que la plupart n’ont jamais lu ce journal (j’ai souvent acheté Charlie Hebdo, et j‘achetais Harakiri ! )(j’aurais du les garder il paraît que cela se monnaie très cher ! Certains revendent déjà leur Charlie 200 euros ! tout pour le fric !
• -       d autres, pour plus de fric, déposaient la marque Charlie à L’INPI (centre de dépôt des marques) , et bientôt nous nous goinfrerons de gâteau chocolat Charlie, nous nous fringuerons Charlie, nous aurons même nos dessous Charlie, nous roulerons Charlie….

Tout est occasion de fric pour certains et d’enrichissement ! Viennent même de s’ouvrir des sites truands d’internet qui appellent aux dons pour la police, de faux dons !

Enfin, effet secondaire « juteux » : alors que nous sommes déjà les premiers dans le monde pour la consommation des pilules « tranquillisantes », 17% d’augmentation depuis 8 jours des « anxiolitiques » !

enfin, enfin … la créativité rapace ne semble pas avoir de limite !

et si l’un des  problèmes racine était là : l’exclusion de certains par l’enrichissement indécent d’autres jetant beaucoup dans la misère et de désespoir… alors … quand on n’a rien à perdre !