jeudi 29 décembre 2016

Nouvel an, un non évènement.

Chaque jour est nouveau, chaque moment est à apprécier et vivre, particulièrement le moment de la fin de sa vie, du passage à Ailleurs.
Donc passer à 2017, n'est pas un évènement, ne change rien au fait qu'il faut en permanence s'engager et vivre pleinement.
Inutile aussi de me souhaiter une "bonne année et ...",  je suis seul responsable, moi-même,  de faire de chaque moment une explosion de vie et en m'occupant de ma santé !

Je m'engage à être :
  • plein de la vie et de l'énergie qui circulent dans chaque cellule de mon corps.
  • plein de l'engagement pour ce monde, pour que plus de justice et de paix et de fraternité rayonnent.
Le 31 décembre à minuit, inutile de vous escrimer à me téléphoner, de toute façon les circuits sont saturés et vous vous énerverez pour rien, d'ailleurs je dormirai comme toutes mes nuits et mon téléphone sera débranché !
Ne vous attendez pas  que je vous souhaite: "bla bla bla...." Prenez votre vie en main et si ça ne marche pas, vous êtes responsable.

samedi 24 décembre 2016

Noël ? mon point de vue décalé et peu orthodoxe.

Noël : l'occasion de se rappeler que c'est la fête:

  • des déplacés pour raisons de paperasses administratives : Marie et Joseph ont du aller se faire recenser à Bethléem
  • des pas nantis,  ceux qui ne trouvent pas de place à l'hôtel ; je suppose qu'ils ne devaient pas avoir assez de fric ! sinon on leur aurait fait de la place ! 
  • des cocus: Jésus est né de "l'opération du Saint Esprit"... pourquoi pas ? en tout cas bravo à Joseph, son père adoptif qui était au delà des préjugés pour épouser cette femme enceinte.

Noël enfin c'est la naissance d'un "homme", un vrai : Jésus. Il a toujours refusé les compromis, il fréquentait tout le monde, putains et pourris et disait à toute la clique des "bien pensants" de l'époque, grands prêtres (nos papes ) y compris : "vous qui mettez sur le dos des gens des fardeaux que vous ne portez pas vous-mêmes, vous êtes des pourritures! "
Je ne sais ce qu'il penserait de voir cette folie de consommation que nous faisons en son nom !

Pour moi, Noël est un moment de réflexion et de sortie à la rencontre de tous, au delà des préjugés. et principes. J'ai encore du boulot et c'est mon engagement !

mercredi 14 décembre 2016

Normal que nos députés soient irrespectueux !

Hier un choc entre deux évènements:
- un film à la télé : "la journée de la jupe"" :  une prof de français dans un quartier et un collège difficiles  exige de ses élèves qu'ils l'écoutent et la respectent... normal !
- ce même jour, notre nouveau premier ministre présentait son projet devant les députés à l'assemblée nationale. Normal qu'ils l'écoutent et le respectent. C'était un chahut de gamins ! lamentable ! .

La plupart de ces députés pontifiant, et ils sont coutumiers de ces comportements !  s'ils ne discutaient pas entre eux ou géraient je ne sais quoi sur leur smartphone, veulent que nos jeunes écoutent leurs profs !

Députés, commencez par mettre en oeuvre ce que vous exigez si pompeusement des autres.

jeudi 26 mai 2016

mon expérience de CGT iste !



ma carte d'adhérent ! 


En 1971, j'étais encore jésuite;  mon supérieur m’a envoyé à la mission ouvrière de Longueau, banlieue « rouge » à l’époque d’Amiens. J’ai trouvé du travail, comme manutentionnaire au rayon « vins » dans l’hypermarché naissant de l’époque, le Delta. Et j’ai créé (je l’ai vraiment créé tout seul au démarrage)  une section syndicale, car je pensais qu’il fallait que les employés soient représentés. Je n’avais pas d’apriori sur le type de syndicat : la tradition à Amiens était plutôt la CGT. J’ai donc monté avec la bourse du travail locale une cellule dans notre entreprise : j’ai demandé à un copain d’être le représentant syndical, je voulais rester, après, sur le côté et laisser agir les « camarades ». 
Dans notre entreprise il y avait quelques points que nous voulions améliorer, essentiellement sur l’organisation des horaires …. Nous avons donc porté nos « revendications », (je préfère le mot demandes et  suggestions et j’élimine le mot de « justes » revendications ! ) à la direction, Monsieur Tastot à l’époque. J’appréciais cet homme qui connaissait ma situation. Il n’a pas donné suite à nos demandes et nous lui avons donc annoncé que nous organiserions une grève pour appuyer nos demandes. Nous avons décidé un moment de grève qui pénaliserait le moins l’entreprise : un jeudi matin, plage d’affluence minimum. Notre directeur n’y croyait pas. Le jeudi matin choisi, 80% du personnel était sur le parking. Le directeur m’a appelé et m’a emmené dans une brasserie au centre de la ville d’Amiens. Nous avons bu une bière en négociant: nous avons quasiment tout obtenu. Je suis donc revenu voir le délégué pour lui dire ce que nous avions obtenu, et c’est lui qui a annoncé le tout aux employés toujours présents sur le parking. Nous avons repris le travail.
Alors j’ai fait l’expérience de la « dictature » de la CGT. Avec notre délégué, nous avons téléphoné à la centrale CGT. Fiers de notre réussite et persuadés que nous allions être félicités! Nous avons été agressés et « engueulés » : nous n’aurions jamais du reprendre le travail, il fallait pour « l’image et le prestige »  (sic) de la CGT montrer la détermination des travailleurs et la force de la CGT. Sur le champ, j’ai été viré et exclu du syndicat !  Certes cela s’est passé il y a 40 ans, en tout cas alors le respect des points de vue différents n’était pas le point fort du syndicalisme, ni du patronat d’ailleurs. 2 ans après, je me ferai virer aussi de la CFDT, car je n’étais pas d’accord sur l’opportunité d’une grève.  Le délégué syndical m’empêchera d’entrer dans la salle de réunion, pour l’assemblée générale, me disant que comme je n’étais pas d’accord avec eux, je n’avais rien à faire à la réunion. Vive la démocratie dans les syndicats. C'était en 1971, bien sûr !






Pourquoi, en France particulièrement, faut-il toujours en arriver à des épreuves de force, à des affrontements ? Cela marquera la suite de mon aventure de vie, car quand je travaillerai pendant 40 ans comme formateur sur les « relations dans l’entreprise » je n’aurais de cesse de faire en sorte de montrer qu’un problème n’est jamais conflictuel à condition de s’écouter, de le poser sur la table et de ne pas s’en saisir pour prouver à l’autre que c’est un « con » !  Un problème n’est jamais agressif c’est la façon dont on le gère, notre immaturité relationnelle.


 Maintenant dans mes 72 ans, je constate que je n'ai pas réussi ! nous en sommes souvent encore dans les affrontements... Quand construirons nous un monde de la coopération et de l'engagement ensemble pour un monde serein ? 

en complément vous pouvez lire un des programmes de formation que nous proposions alors dans la société que j'avais créée du conflit au challenge partagé.