mardi 21 janvier 2014

Le sexe et la mort: 2 questions essentielles.

Le sexe et la mort: deux questions essentielles ?  
Notre actualité, à côté de tous les discours économiques et politiques, nous les expose, nous les balance. Dans la semaine du  12 au 18 janvier 2014, deux évènements ont fait le scandale et questionnent notre microcosme français, nous provoquent.

-     "  l’infidélité" de notre Président de la République.
o   Il s’est révélé avoir une « affair » comme disent les américains, avec une maîtresse, alors que notre première dame officielle est dite avoir voulu se suicider et …et… Le monde «moral» se déchaine pour bien rappeler les chaines. Je considère surtout la gaminerie des mensonges et comportements infantiles de notre homme pris la main dans le sac!  Nous proclamons un monde de fidélité souvent camouflé derrière des mensonges.  Pitoyable. Nous n’avons toujours pas atteint l’art danseur de la vie dans nos relations. Au-delà  de cette incartade présidentielle, commune en somme, (plus de 50% des français paraît-il ont une « affair») se profile surtout la question de notre rapport au sexe et la question de la place du sexe, entre porno et idéalisé ! en plus c’est soi disant du privé ! en tout cas un « privé » qui la plupart du temps bouleverse, secoue et intéresse. Que resterait-il du cinéma et des romans si tout le monde était fidèle! 

-       La mort refusée, par la justice, à ce jeune de 36 ans, hémiplégique et dans le coma après un accident.
o   Ses proches se déchirent sur le fait de le maintenir en vie coute que coute ou le laisser mourir. A cette occasion j’ai cru comprendre qu’en France, lorsqu’on arrêtait l’acharnement thérapeutique cela consiste à débrancher les machines et également donc  à ne  plus nourrir ou faire boire la personne jusqu’à ce que mort s’en suive. Notre « non acharnement thérapeutique » consisterait à laisser « crever »  la personne! Notre médecine (je ne parle pas individuellement de médecins) n’a comme solution que de se retirer de la chambre de l’agonisant et laisser la soi disant nature agir ! alors qu’il y a moyen d’accompagner l’endormissement de la personne, au delà des souffrances ! J’ai saisi la différence entre laisser mourir, en réalité « laisser crever », ou faire mourir ou plutôt accompagner le passage par la mort. Au delà de cette réalité douloureuse se pose essentiellement la question de notre non prise en compte occidentale de la mort, elle est fuie et évacuée.  Pourtant, mourir est  le seul événement certain pour chacun d’entre nous.

Ces deux réalités dans nos vies, sexe et mort, nous les vivons et les affrontons, tôt ou tard. Je suis par études et surtout engagements de vie pour une fidélité par la vérité échangée et une mort qui se vit! Pour une vie sexuelle libre et franche, pour un accompagnement des personnes qui partent.

Vive le sexe et vive la mort : les deux nous emmènent 
« au-delà » !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire